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La foi à l'ère numérique : le "retour silencieux" après l'éloignement de l'église - Pourquoi la génération Z trouve refuge auprès des "influenceurs bibliques"

La foi à l'ère numérique : le "retour silencieux" après l'éloignement de l'église - Pourquoi la génération Z trouve refuge auprès des "influenceurs bibliques"

2025年12月23日 12:53

La foi se développe "au-delà du dimanche" —— Comment les influenceurs chrétiens rassemblent les jeunes

"L'église est un lieu où l'on va le dimanche" —— cette idée reçue est discrètement mise à jour par une simple notification sur smartphone. Aux États-Unis, les influenceurs chrétiens de la génération Y à la génération Z traduisent l'interprétation de la Bible en "mots de la vie" via des podcasts et des vidéos courtes, augmentant considérablement leur audience parmi les jeunes. Ils ne se contentent pas de traiter de thèmes abstraits comme le salut ou l'au-delà. Ils abordent des questions quotidiennes telles que l'anxiété, la solitude, l'amour, l'estime de soi, la dépendance, et les attentes excessives au travail, en les liant au contexte biblique. AP News


En arrière-plan, il y a un changement à long terme dans le sentiment d'appartenance religieuse. Aux États-Unis, bien que le pourcentage de personnes s'identifiant comme chrétiennes ait diminué à long terme, une stabilisation récente a été notée. Cependant, les jeunes générations restent relativement éloignées de la religion, creusant un fossé générationnel important. AP News


De plus, des données indiquent une diminution du nombre de jeunes qui "croient fermement en Dieu", avec un pourcentage passant de 65 % en 2007 à 41 % en 2023-24 parmi les 18-35 ans. ABC News


En d'autres termes, bien que la foi soit moins souvent transmise comme une "habitude évidente", le vide émotionnel et la soif de sens persistent. C'est dans cet espace que les influenceurs s'insèrent avec leur discours à l'ère des réseaux sociaux.



"Accompagnement du lundi au samedi" : le podcast devient une "consultation de vie de foi"

Un exemple emblématique est Megan Ashley (35 ans), qui diffuse le podcast "In Totality". Elle déclare vouloir soutenir l'"intervalle" du lundi au samedi que le sermon du dimanche ne peut combler, transformant la foi en une "gestion hebdomadaire". AP News


L'important ici est que la fonction de "ne pas se sentir seul au milieu d'une semaine solitaire" prime sur la compétition pour la justesse doctrinale. La religion a toujours été considérée comme une affaire communautaire —— mais pour les jeunes d'aujourd'hui, la communauté se trouve plus sur une timeline que dans une géographie. Quinze minutes pendant le trajet, dix minutes avant de dormir, des mots qui apparaissent dans les "recommandations" lors d'une nuit déprimante. Ce n'est pas un "remplacement du culte", mais une "ligne d'assistance en dehors du culte".


L'un des thèmes que Ashley aborde avec ferveur est un passage biblique sur le fait de se "présenter comme un sacrifice vivant". Elle prêche que renoncer à certains désirs ou actions est un chemin vers Dieu. AP News


À une époque où la réalisation de soi et l'optimisation sont souvent valorisées sur les réseaux sociaux, les messages de "renoncement", de "retenue" et d'"attente" peuvent sembler à contre-courant. Pourtant, c'est précisément pour cette raison qu'ils résonnent chez certains. Pour ceux qui ne trouvent pas satisfaction même en se surpassant, le vocabulaire religieux qui donne un sens à la "limitation" peut être une véritable délivrance.



"Girls Gone Bible" —— les "histoires d'échec" et les prières remplissent les salles de concert

Un autre pilier est le podcast "Girls Gone Bible", co-dirigé par Angela Harili (29 ans) et Ariel Leitzma (36 ans). Le programme est rapporté avoir plus d'un million de lectures et de streams mensuels, et l'engouement en ligne se propage également aux événements en direct. ABC News


En effet, il est confirmé par l'annonce du lieu que le "Girls Gone Bible Live Tour" est prévu au Atlanta Symphony Hall le 14 novembre 2025. Atlanta Symphony Orchestra


L'article décrit comment lors de l'événement à Atlanta, elles ont exhorté le public à ne pas "idolâtrer le travail ou l'amour", en revenant honnêtement sur des dépendances passées, des ruptures et des troubles mentaux, avant de déclarer que "Dieu a apporté une guérison radicale". ABC News


Après l'événement, des scènes d'accolades et de prières avec le public ont été décrites, et une participante de 17 ans a exprimé qu'elle les percevait comme des "grandes sœurs". ABC News


Ce qui se passe ici, c'est un déplacement du centre de gravité de "l'église = lieu d'enseignement par une autorité" à "la foi = expérience d'accompagnement par des 'aînés proches en âge'". Pour les jeunes en proie à l'échec et au doute, un "narrateur ami" est plus accessible qu'un prédicateur. De plus, le contenu peut être découpé, permettant de ne retenir que les parties qui résonnent. La religion circule non pas comme un "menu complet", mais comme une "prescription en bouchées".



La "nouveauté" dans la continuité de la tradition : la prédication numérique n'est pas née soudainement

Bien sûr, l'association de la religion et des médias n'est pas nouvelle. Télévangélisme, sermons radiophoniques, publications de pasteurs célèbres —— la structure "un charisme atteignant les masses à travers les médias" est ancienne. Les chercheurs considèrent cette tendance actuelle comme une continuation de la lignée des "stars religieuses médiatiques" historiques. The Washington Post


Alors, qu'est-ce qui est différent ? La plus grande différence réside dans le fait que la diffusion est dirigée par des individus plutôt que par des organisations, et que les algorithmes orchestrent des "rencontres fortuites" avec ceux qui ont des préoccupations. Les églises peinent à rassembler les gens, mais les vidéos courtes apparaissent spontanément devant ceux qui sont en difficulté. Le seuil d'entrée est infiniment plus bas.



Cependant, les "risques" s'accroissent également : autorité, controverses, et enchevêtrement politique

Cette tendance suscite non seulement des éloges, mais aussi une forte vigilance. Premièrement, il y a la question de la formation théologique et de l'autorité excessive accordée aux émetteurs. Les personnes influentes sur les réseaux sociaux ne possèdent pas nécessairement une formation suffisante ou une expérience pastorale. The Washington Post


Deuxièmement, l'espace en ligne "facilite la diffusion des conflits". L'article souligne que les fractures politiques et culturelles au sein du christianisme sont facilement exposées sur les réseaux sociaux, et il mentionne des situations où les deux membres de "Girls Gone Bible" ont suscité des réactions négatives pour avoir prié lors d'un rassemblement avant l'investiture de Trump, illustrant l'entrelacement de la politique et de la foi. The Washington Post


Un autre influenceur a été critiqué par les conservateurs pour aborder l'injustice raciale et la violence policière, et par les libéraux pour s'opposer au mariage homosexuel et à l'avortement, se retrouvant ainsi "attaqué des deux côtés". The Washington Post


Troisièmement, le problème de la "commercialisation" et de la "marchandisation". Dès que la foi est façonnée en "marque", il y a une suspicion que le marketing prime sur la pureté du message. En effet, des critiques soulignent la mise en scène et la dimension commerciale de leur approche axée sur "l'authenticité". Salon.com



Réactions sur les réseaux sociaux : éloges et malaise sur la même timeline

Comment les spectateurs et l'opinion publique en ligne perçoivent-ils cela ? Ici, en plus des témoignages de fans présentés dans l'article, nous organisons les réactions visibles sur les forums publics en fonction des "points de discussion" (ceci n'est pas une enquête exhaustive, mais une organisation basée sur des exemples de réactions publiques). ABC News


1) Partisans : "Proche", "Compréhensible", "Accompagnement"

  • Le sentiment de "proximité avec un aîné" est rassurant : Le témoignage d'un jeune participant à un événement en direct, qui a ressenti les intervenantes comme des "sœurs", montre que la "proximité" est une valeur. ABC News

  • Le seuil de la religion est abaissé : Même ceux qui ne sont pas familiers avec la culture de l'église peuvent commencer par les vidéos. Cette "première écoute" peut être une porte d'entrée vers la guérison ou une réintroduction. AP News

  • Le discours "imparfait" est salvateur : L'attitude consistant à discuter des problèmes avec l'idée que "nous échouons aussi" résonne chez ceux qui sont fatigués du développement personnel et de la "culture de la perfection" sur les réseaux sociaux. AP News


2) Prudents : "Trop pratique pour être sûr", "Autorité sans limite"

  • Inquiétude face à une "théologie simplifiée" : Plus le contenu est court et concluant, plus il est susceptible de buzzer. En conséquence, des contextes complexes ou des opinions divergentes peuvent être omis, répandant une compréhension simplifiée de la foi. The Washington Post

  • Crainte que cela remplace l'église : Si "l'enseignement seul" est consommé sans communauté ni soins pastoraux, le soutien en cas de difficultés peut être insuffisant. ##HTML

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