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Les vidéos courtes "pourrissent-elles vraiment le cerveau" ? Pour ceux qui "ne peuvent pas regarder un film jusqu'à la fin" ─ La vérité sur le cerveau face aux contenus de courte durée

Les vidéos courtes "pourrissent-elles vraiment le cerveau" ? Pour ceux qui "ne peuvent pas regarder un film jusqu'à la fin" ─ La vérité sur le cerveau face aux contenus de courte durée

2025年12月06日 10:17

1. Un slogan trop fort : « Vidéos courtes = pourriture du cerveau ? »

TikTok, YouTube Shorts, Instagram Reels.


Avant qu'on ne s'en rende compte, les vidéos courtes en format vertical sont devenues les vedettes des réseaux sociaux. Deux minutes d'attente pour le train, cinq minutes avant de dormir, une minute entre deux tâches au travail - à chaque fois, nous plongeons dans un autre monde d'un simple mouvement du pouce.


L'article du journal britannique The Independent, intitulé « Experts weigh in: You’re definitely giving yourself brain rot (Les experts s'expriment : vous vous donnez certainement une “pourriture du cerveau”) », a jeté un froid sur ce paysage quotidien.The Independent


Un titre percutant dès le départ. L'article présente les dernières recherches montrant que la consommation excessive de vidéos courtes peut nuire à l'attention et à la santé mentale.


Il est encore plus symbolique que le terme “brain rot” ait été choisi par Oxford University Press comme le « Word of the Year » pour 2024. Ce mot, exprimant l'idée que l'intelligence et la concentration se “détériorent” à force de consommer des contenus en ligne futiles, s'est rapidement répandu dans le monde entier.Oxford University Press


Mais jusqu'à quel point cette expression de « pourriture du cerveau » est-elle vraie ?



2. Ce que révèle une méta-analyse de 71 études et environ 100 000 personnes

L'article de The Independent présente une vaste méta-analyse regroupant 71 études et les données d'environ 98 000 personnes.The Independent
publiée dans le journal de psychologie de premier plan Psychological Bulletin, cette revue rapporte les liens entre l'utilisation des vidéos courtes et les tendances suivantes :


  • Diminution de l'attention : la capacité à se concentrer sur une seule chose diminue

  • Diminution du contrôle des impulsions : tendance à toucher le smartphone ou à abandonner une tâche en cours

  • Baisse des performances cognitives globales : scores plus faibles en mémoire et résolution de problèmes

  • Impact sur la santé mentale : tendance accrue à la dépression, l'anxiété, le stress et le sentiment de solitudePubMed


Une autre étude d'octobre, regroupant 14 recherches, rapporte que plus le temps passé à regarder des vidéos courtes est long, plus les résultats scolaires sont faibles et plus il est difficile de rester concentré en classe.The Independent


Les données sérieuses commencent à rattraper le terme populaire “brain rot”.



3. Lien avec l'augmentation du TDAH - Vrai TDAH ou « cerveau de vidéos courtes » ?

Un autre sujet préoccupant est le lien avec l'augmentation des diagnostics de TDAH (trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité). Selon les statistiques des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis, environ un enfant sur neuf a reçu un diagnostic de TDAH en 2022.The Independent


Keith Robert Head, chercheur mentionné dans l'article de The Independent, souligne que la diminution de l'attention et l'agitation causées par une consommation excessive de vidéos courtes pourraient se confondre avec les symptômes du TDAH.The Independent


Bien sûr, le TDAH est un trouble neurodéveloppemental lié au développement du cerveau, et il ne peut pas être simplement attribué à une consommation excessive de vidéos.


Cependant,

  • les enfants ayant déjà une tendance au TDAH sont plus susceptibles de devenir accros aux vidéos stimulantes

  • Plus ils en consomment, plus leur attention diminue, ce qui perturbe leur vie

Ce cercle vicieux est suggéré par plusieurs études.PMC



4. Les jeunes ne sont pas les seuls affectés

Bien que l'expression « cerveau TikTok » puisse laisser penser que c'est un problème réservé aux jeunes, les experts avertissent également les générations plus âgées.


Dans l'article de The Independent, le Dr Nidhi Gupta, endocrinologue pédiatrique menant des recherches sur le temps d'écran, affirme queles personnes âgées, avec plus de temps libre et une littératie technologique parfois insuffisante, risquent de regarder des vidéos courtes sans fin.The Independent


Une autre étude, menée dans plusieurs pays dont l'Arabie Saoudite, rapporte que la consommation prolongée de vidéos courtes est liée àdes problèmes d'attention, une baisse de la mémoire et une fatigue mentale.The Independent


Alors que certains pensent que c'est une « culture jeune » qui ne les concerne pas, ils pourraient se retrouver à passer des heures à regarder des vidéos courtes au lit, réduisant ainsi leur temps de sommeil - un phénomène caché de “pourriture du cerveau” chez les générations plus âgées pourrait être en augmentation mondiale.



5. Réactions sur les réseaux sociaux : anxiété, autodérision et acceptation

Le débat autour des vidéos courtes et de la “pourriture du cerveau” fait évidemment rage sur les réseaux sociaux.

 



  • Sur X (anciennement Twitter), un post présentant les résultats de la méta-analyse est devenu viral, et des résumés tels que « Diminution de l'attention confirmée avec les données de 71 études et environ 100 000 personnes » se sont répandus. Les commentaires incluent des réflexions autodérisoires comme « Pas étonnant que je ne puisse plus supporter un film de deux heures » ou « Voilà pourquoi ma concentration est morte ».X (formerly Twitter)

  • Dans les communautés tech de Reddit, un fil de discussion intitulé « TikTok et Reels nuisent au cerveau selon une nouvelle étude » suscite des débats ironiques comme « Mais Reddit est aussi une sacrée pourriture du cerveau » ou « Tout l'internet l'est ».Reddit

  • Sur Instagram et TikTok, au contraire, l'humour autour de la “pourriture du cerveau” gagne en popularité, avec des vidéos rassemblant des images sans signification ou des personnages IA étranges. Le phénomène “Italian Brain Rot” rapporté par l'AP News est un mouvement qui célèbre l'absurdité même.AP News


Du côté des créateurs, on entend aussi des voix comme celles-ci :

  • « J'explique des nouvelles complexes ou des sujets scientifiques en 60 secondes. Je n'aime pas qu'on appelle ça de la “pourriture du cerveau” »

  • « Sans les vidéos courtes, les contenus éducatifs mineurs ne seraient jamais vus »

En réalité, de nombreux spectateurs passent des vidéos courtes aux chaînes éducatives ou aux vidéos longues.


L'atmosphère sur les réseaux sociaux n'est pas unilatérale avec des appels à l'interdiction, mais plutôt un chaos mêlantanxiété, autodérision, défense et acceptation.



6. « Le cerveau ne pourrit pas vraiment » - Une perspective experte

Après avoir lu tout cela, vous pourriez penser que toutes les vidéos courtes sont mauvaises.
Cependant, de nombreux chercheurs soulignent qu'il ne faut pas prendre le terme **“pourriture du cerveau” au pied de la lettre**.


  • La plupart des recherches montrent seulement unecorrélation entre le temps passé à regarder des vidéos courtes et les résultats des tests ou les auto-évaluations, sans pouvoir affirmer que les vidéos courtes en sont la cause.The Independent

  • La diminution de l'attention et les problèmes mentaux sont également influencés par le manque de sommeil, le stress et la pression scolaire.

  • Dans le passé, chaque nouvelle forme de média, que ce soit les jeux vidéo, le rock'n'roll ou les mangas, a suscité des craintes similaires de « destruction du cerveau des enfants ».The Independent


Dans l'article de The Independent, le neuropsychologue James Jackson déclare : « Dismiss those who worry as “outdated fossils” or declare “short videos are absolute evil” are both oversimplifications. »The Independent

En résumé,le problème n'est pas le média lui-même, mais la manière dont nous l'utilisons et

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