Aller au contenu principal
ukiyo journal - 日本と世界をつなぐ新しいニュースメディア Logo
  • Tous les articles
  • 🗒️ S'inscrire
  • 🔑 Connexion
    • 日本語
    • English
    • 中文
    • Español
    • 한국어
    • Deutsch
    • ภาษาไทย
    • हिंदी
cookie_banner_title

cookie_banner_message Politique de confidentialité cookie_banner_and Politique des cookies cookie_banner_more_info

Paramètres des cookies

cookie_settings_description

essential_cookies

essential_cookies_description

analytics_cookies

analytics_cookies_description

marketing_cookies

marketing_cookies_description

functional_cookies

functional_cookies_description

Spotify et SAP également ciblés ? Les États-Unis suggèrent des "contre-sanctions" face à la "taxe numérique" de l'UE — Le commerce des services devient un champ de bataille

Spotify et SAP également ciblés ? Les États-Unis suggèrent des "contre-sanctions" face à la "taxe numérique" de l'UE — Le commerce des services devient un champ de bataille

2025年12月18日 00:19

« La taxe numérique de l'UE est discriminatoire » Les États-Unis suggèrent des « contre-sanctions » contre les entreprises européennes —— Le commerce des services devient un nouveau champ de bataille

Les États-Unis ont « explicitement » mis en garde les entreprises de l'UE concernant la « taxe numérique ». Le point de discorde est le renforcement des régulations de l'UE contre les grandes entreprises technologiques américaines, accompagné de taxes et d'amendes. Ce qui est inhabituel dans ce mouvement, c'est que la réaction ne vise pas seulement les autorités de régulation de l'UE, mais aussi les entreprises de services emblématiques de l'Europe. Reuters


Jusqu'à présent, les frictions commerciales concernaient principalement des « biens » comme l'acier ou l'automobile. Cependant, dans l'économie numérique, ce sont les « services » tels que la publicité, le cloud, les logiciels, les réservations de voyage et le conseil qui représentent une grande valeur ajoutée. Si les États-Unis décident d'imposer des « frais sur les services » ou des « restrictions d'accès au marché », le champ de bataille pourrait rapidement s'étendre.



1) Que s'est-il passé —— L'USTR annonce une « carte de représailles »

 


Le 16 décembre (heure locale), le Bureau du représentant américain au commerce (USTR) a critiqué sur les réseaux sociaux l'UE et certains de ses États membres pour leurs poursuites, taxes, amendes et directives « discriminatoires et harcelantes » contre les entreprises de services américaines, avertissant que si la situation ne changeait pas, ils utiliseraient « tous les outils à leur disposition » pour riposter. Le message a également mentionné que, si nécessaire, ils pourraient imposer des « frais ou des restrictions sur les services étrangers » en vertu de la loi américaine. X (anciennement Twitter)


Ce qui a attiré l'attention cette fois, c'est la « désignation nominative ». L'USTR a affirmé que « les entreprises de services de l'UE peuvent opérer librement sur le marché américain, tandis que les entreprises américaines sont ciblées dans l'UE », en énumérant des entreprises comme Accenture, DHL, Siemens, Spotify, Mistral, ainsi que Amadeus, Capgemini, Publicis, SAP.



2) Ce n'est pas seulement la « taxe numérique » —— Régulations, amendes et politique s'entremêlent

En suivant les reportages, cet avertissement est davantage lié aux régulations numériques renforcées (régulation des plateformes) et aux sanctions de l'UE qu'à la seule « taxe numérique ». Un exemple emblématique est l'amende infligée par les autorités de l'UE à l'ancien réseau social d'Elon Musk, « X ». Le montant est d'environ 120 millions d'euros (certains rapports mentionnent environ 140 millions de dollars), et les obligations de transparence de la loi sur les services numériques (DSA) sont au cœur du débat.


L'UE rétorque que « les règles s'appliquent équitablement à toutes les entreprises ». Le porte-parole de la Commission européenne, Thomas Renier, cité par Business Times, a expliqué que les règles de l'UE sont appliquées « de manière égale et équitable », et a montré une volonté de continuer à les faire respecter.


D'un autre côté, les États-Unis soulèvent le problème de l'écart entre la « non-discrimination formelle » et la « charge concentrée sur les entreprises américaines en pratique ». Ils estiment que l'accumulation d'interprétations, d'applications et de sanctions légales constitue une « barrière d'entrée substantielle ».



3) Pourquoi désigner nommément les entreprises européennes —— Une tactique de négociation pour créer des « dommages collatéraux »

Pour influencer le « gouvernement adverse » dans les négociations commerciales, il est plus efficace d'augmenter le nombre de « parties prenantes souffrantes » dans le pays adverse. Cette désignation nominative vise à faire pression non seulement sur les autorités de l'UE, mais aussi sur l'industrie européenne en leur faisant comprendre que « des dommages surviendront si rien ne change ».



4) Lire la « liste nominative » par secteur —— Qu'est-ce qui est le plus vulnérable ?

En regardant les entreprises énumérées, il ne s'agit pas simplement de « toutes les entreprises de l'UE », mais de services utilisés quotidiennement par les industries et les consommateurs américains.

  • IT et conseil pour entreprises : Accenture / Capgemini / SAP

  • Plateformes de réservation de voyages et d'aviation : Amadeus

  • Publicité : Publicis

  • Logistique : DHL

  • Consommateurs et technologie : Spotify / Mistral / Siemens


Si des « frais », des « restrictions de prestation de services » ou un « renforcement des exigences d'approvisionnement » sont introduits, cela pourrait directement affecter les revenus et les contrats des entreprises, et par conséquent se répercuter sur le processus politique de l'UE (la voix de l'industrie).



5) La prochaine étape pourrait être la « Section 301 du Trade Act » —— Une « arme classique » déjà utilisée

Le point d'attention est de savoir ce que l'USTR entend précisément par « tous les outils ». Plusieurs rapports indiquent que le gouvernement américain prépare une enquête en vertu de la Section 301 du Trade Act de 1974. L'enquête de la Section 301 est connue pour être un cadre qui peut mener à des mesures de redressement telles que des droits de douane supplémentaires si des mesures étrangères sont jugées « déraisonnables/discriminatoires » et imposent un fardeau au commerce américain.


La Section 301 a déjà été utilisée par le passé concernant la taxe sur les services numériques (DST). Les documents du Congressional Research Service (CRS) des États-Unis résument que la DST française a été soumise à une enquête de la Section 301 en 2019, et que plusieurs autres pays ont également été enquêtés par la suite.


Concernant la DST britannique, l'USTR a même annoncé dans le Federal Register une procédure de mise en œuvre de droits de douane supplémentaires (25%) (qui a été suspendue à l'époque pour des négociations).



6) Où l'impasse de la « taxe numérique » internationale s'est-elle formée ?

L'accord des « deux piliers » dirigé par l'OCDE était censé être la « sortie » pour mettre fin à la situation où chaque pays introduit sa propre DST. Le traité multilatéral (MLC) pour mettre en œuvre le Pilier Un (réaffectation d'une partie des bénéfices aux pays de marché), qui est au cœur de Amount A, est conçu pour « éliminer la DST » une fois mis en œuvre.


Cependant, plus la mise en œuvre de l'accord est retardée, plus la tentation pour chaque pays de revenir à sa propre DST est forte. Il a été rapporté que les États-Unis ont ordonné la reprise des enquêtes en vue de droits de douane de rétorsion contre les pays imposant une DST dès février 2025. Reuters


D'un autre côté, le Canada a indiqué son intention de retirer sa DST en juin 2025, créant ainsi un « précédent » de changement de politique en tenant compte des relations avec les États-Unis.



7) Réactions sur les réseaux sociaux —— « Respectez la loi » vs « Régulation excessive » vs « Arrêtez ça »

Ce conflit a également polarisé les opinions sur les réseaux sociaux. Et ce, malgré le fait que le sujet difficile des « taxes et régulations entre pays » suscite facilement des émotions.


Pro-UE : « Taxez là où le marché est » « Les grandes entreprises technologiques doivent respecter la loi »

Dans la communauté européenne de Reddit, des publications soulignent que « les revenus doivent être taxés là où ils sont générés » et critiquent les grandes entreprises technologiques américaines pour leur domination sur le marché européen tout en se plaignant. Il y a aussi des réactions sarcastiques face aux menaces américaines, comme « Oh non. De toute façon... ». Reddit


Pro-États-Unis : « L'UE cible les entreprises américaines » « La régulation freine l'innovation »

D'un autre côté, aux États-Unis, les mots forts de l'USTR « every tool » ont été largement diffusés par les comptes d'actualités. La concentration des sanctions et régulations sur les entreprises américaines est perçue comme « injuste » et « anti-américaine ».


Divergence dans le monde des startups : Les « grandes entreprises technologiques » et les « petites entreprises technologiques » ont des intérêts différents même aux États-Unis

Il est intéressant de noter que même aux États-Unis, il n'y a pas d'unanimité. Selon Business Times, un responsable politique de Y Combinator a critiqué ce mouvement comme une « trahison envers les petites entreprises technologiques », affirmant que la loi sur les marchés numériques (DMA) de l'UE offre en réalité des opportunités de marché aux startups américaines. En d'autres termes, « protéger les grandes entreprises technologiques » et « l'environnement concurrentiel des startups » ne coïncident pas nécessairement.



8) Si les représailles deviennent réalité : Les « changements subtils » pour les consommateurs

Le terme « guerre commerciale » est spectaculaire, mais les effets visibles pour les consommateurs pourraient être plutôt subtils.

  • Révision des prix des abonnements comme Spotify (les frais sont répercutés)

  • Augmentation des tarifs contractuels pour les logiciels d'entreprise (SAP, etc.) et le conseil (Accenture, etc.)

  • Augmentation des procédures et des frais pour les réservations de voyage (Amadeus, etc.)

  • Augmentation des coûts de dédouanement et de livraison pour la logistique (DHL, etc.)


Bien que cela ne fasse pas la une des journaux, ces effets se feront sentir largement et légèrement. L'« inquiétude de la classe moyenne » qui augmente sur les réseaux sociaux se résume à cette question : « Est-ce que cela ne finira pas par être à la charge des utilisateurs ? ».



Conclusion : Le numérique est devenu une question de « souveraineté » avant d'être une question de « taxe »

La taxe numérique semble être une question fiscale, mais en réalité, c'est une question de souveraineté sur « quel pays contrôle le pouvoir des grandes plateformes et où capturer la valeur ». L'UE progresse vers une « gouvernance par les règles », tandis que les États-Unis repoussent cela comme une « discrimination » avec des cartes commerciales.


Cette « désignation nominative » montre que ce point de discorde pourrait bientôt s'étendre à l'ensemble de l'industrie des services européens. Le prochain point d'attention sera de savoir si l'USTR ira vraiment jusqu'à utiliser des moyens institutionnels comme l'enquête de la Section 301, et si l'UE pourra trouver un compromis tout en maintenant son principe d'« application équitable et non discriminatoire ».



Articles de référence

Les États-Unis suggèrent des représailles contre les entreprises de l'UE concernant la taxe numérique
Source: https://financialpost.com/pmn/business-pmn/us-threatens-to-retaliate-against-eu-firms-over-digital-tax

← Retour à la liste d'articles

Contact |  Conditions d'utilisation |  Politique de confidentialité |  Politique des cookies |  Paramètres des cookies

© Copyright ukiyo journal - 日本と世界をつなぐ新しいニュースメディア Tous droits réservés.