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« L'exposition sur les réseaux sociaux » est-elle une justice ou une exécution publique ? Dans une société où chacun possède une « caméra de surveillance », pouvons-nous nous permettre de faire des erreurs ?

« L'exposition sur les réseaux sociaux » est-elle une justice ou une exécution publique ? Dans une société où chacun possède une « caméra de surveillance », pouvons-nous nous permettre de faire des erreurs ?

2025年12月22日 16:58

1. Qu'est-ce que le phénomène actuel de "l'exposition sur les réseaux sociaux" ?

L'"exposition sur les réseaux sociaux" fait référence à l'acte de filmer des comportements inappropriés, illégaux ou contraires aux normes (vol à l'étalage, insultes, jet de détritus, tabagisme en marchant, infractions aux règles de conduite dans les transports, etc.) et de les publier et diffuser sur les réseaux sociaux de manière à identifier la personne concernée.


Le point crucial est que au lieu de signaler ou de réprimander sur place, une "sanction publique" est souvent appliquée. Lorsque la diffusion s'intensifie, cela peut entraîner des spéculations sur l'adresse ou le lieu de travail de la personne, des attaques contre sa famille, et des commentaires menaçants, transformant la "punition" en une boule de neige.

Ce phénomène se rapproche d'un "système social" plutôt que d'une simple polémique en ligne, comme l'a illustré la diffusion d'une vidéo de vol à l'étalage à l'étranger.NEWSjp



2. Exemple : La diffusion mondiale d'une vidéo de vol à l'étalage lors d'un voyage scolaire

Selon les reportages, plusieurs lycéens japonais en voyage scolaire en Indonésie auraient commis un vol à l'étalage, ce qui a conduit l'école à présenter des excuses et à envisager de revoir ses directives.NEWSjp
Cependant, ce qui a véritablement attiré l'attention de la société, c'est la diffusion sur les réseaux sociaux des images de vidéosurveillance publiées par le magasin, exposant ainsi les visages des lycéens au monde entier. Les réactions sévères, telles que "la fin de leur vie", ont souligné le poids des "tatouages numériques" (enregistrements difficiles à effacer), relançant le débat.NEWSjp


L'important ici n'est pas de conclure simplement que le vol à l'étalage est mauvais et inacceptable.
La question est de savoir qui inflige la "punition", par quelles procédures et jusqu'où. Nous avons, sans nous en rendre compte, développé un vaste circuit de "sanction publique" en dehors du cadre légal et judiciaire.



3. La logique du côté de la "dénonciation juste" : l'argument de la dissuasion

Dans le débat, certains ont soutenu que l'exposition peut servir de dissuasion. Par exemple, M. Hiroyuki a suggéré que l'exposition peut combler les lacunes laissées par la loi et la police, affirmant que, dans le cas d'une librairie qui expose et d'une qui ne le fait pas, les enfants cibleraient celle qui n'expose pas, ce qui, en fin de compte, dissuaderait les crimes.NEWSjp


La force de cet argument réside dans son accent sur "l'effet" plutôt que sur l'émotion.
Par exemple, lorsque des comportements inappropriés se répètent dans les gares ou les magasins, certaines personnes peuvent sentir que "même après une réprimande, cela ne s'arrête pas" ou que "même après un signalement, rien ne peut être fait sans flagrant délit". Dans ce contexte, l'"exposition" peut fonctionner comme une "punition" immédiate.

Cependant, cette immédiateté est également dangereuse. Car la sanction publique a du mal à garantirl'exactitude, la proportionnalité et le recours.



4. Avertissement du côté de la "justice privée" : une fois commencées, les erreurs factuelles et les sanctions excessives ne s'arrêtent pas

D'un autre point de vue, il a été souligné que sur Internet, "les rôles de victime et d'agresseur peuvent s'inverser à tout moment", que les faits visibles ne sont pas tout, et que ceux qui exposent peuvent eux-mêmes subir de grands préjudices.NEWSjp


De plus, Hiroki Muto, un écrivain bien informé sur les problèmes liés aux réseaux sociaux, a exprimé sa préoccupation quant à la prolifération de l'exposition sans débat suffisant dans la société. Il a averti que lorsqu'une personne est exposée avec son visage visible, la sanction échappe au contrôle de l'auteur dès que cela devient viral, s'intensifiant sans fin sous l'effet de la psychologie de masse, d'où la nécessité de définir des limites.NEWSjp

L'essentiel ici n'est pas que "ceux qui font de mauvaises choses méritent d'être critiqués", mais
de savoir si ceux qui critiquent ne possèdent pas un "pouvoir illimité".



5. Risques juridiques : ceux qui exposent peuvent également être tenus responsables

La diffusion sur les réseaux sociaux de visages ou d'informations personnelles peut, selon le contenu et le contexte, poser des problèmes de diffamation, d'insulte ou d'atteinte à la vie privée. En effet, le débat a également abordé le risque que "même si l'autre partie enfreint les règles de conduite, la diffusion peut être considérée comme une atteinte à la vie privée ou une diffamation".NEWSjp


En droit pénal japonais, il existe également des cadres pour la diffamation (article 230 du Code pénal) et l'insulte (article 231), en lien avec les injures en ligne.Ministère de la Justice
De plus, dans les discussions sur le renforcement des peines pour l'insulte, la distinction avec les expressions légitimes (comme les critiques équitables) a également été un point de débat.Ministère de la Justice+1


En outre, la "vidéo" a une capacité de personnalisation plus forte que le texte. Visage, voix, vêtements, informations de localisation, arrière-plan, compagnons - une fois ces fragments accumulés, il est facile d'identifier la personne. L'atteinte à la vie privée est un domaine où la jurisprudence est bien établie.PPC

Notez que ceci est une discussion générale, et pour évaluer la légalité d'un cas particulier, il est conseillé de consulter un expert.



6. Le coût psychologique d'une "société de surveillance" : la liberté, c'est aussi "être laissé tranquille"

Le philosophe Toru Moriwaki a déclaré que l'omniprésence des smartphones a transformé chaque individu en "caméra de surveillance", et que la question de savoir si cela est vraiment compatible avec la liberté a été oubliée. Il a également exprimé sa préoccupation quant à la surveillance mutuelle induite par les tatouages numériques, rendant la vie plus difficile.NEWSjp

La "liberté" mentionnée ici ne se limite pas à faire ce que l'on veut.
**C'est aussi la "liberté de ne pas être banni à vie de la société pour une seule erreur".**


Les gens font des erreurs, s'excusent, apprennent et réparent leurs relations.
Il est crucial de se demander si l'espace pour cette réhabilitation n'est pas étouffé par la sanction publique - une question qui est un défi mondial.



7. Comparaison internationale : la "culture de l'exposition" se répand dans le monde, avec des réponses variées

L'"exposition" n'est pas propre au Japon. En Occident, elle a également été problématisée sous des formes telles que le "public shaming", la "cancel culture" et le "doxxing" (exposition d'informations personnelles).
Un symbole institutionnel est le RGPD de l'UE (Règlement général sur la protection des données), qui inclut le droit à l'effacement (le "droit à l'oubli"), permettant de demander la suppression de données personnelles sous certaines conditions.


Cependant, en pratique, il est difficile de supprimer complètement des informations "copiées et repostées une fois". C'est pourquoi, dans tous les pays, les questions posées ne concernent pas seulement la législation, mais aussi la gestion des plateformes, les canaux de signalement, l'éducation, et notre propre "doigt de diffusion".



8. Une alternative à l'"exposition" : intégrer des voies de signalement officielles dans la société

Takeshi Natsuno de l'Université de Kinki a suggéré que même si des lois existent, il est possible que la police ne soit pas au courant de certaines situations, et qu'il est nécessaire d'avoir un certain effet dissuasif pour des crimes comme le vol à l'étalage. Il a proposé l'idée d'intégrer dans la société un système permettant de soumettre directement des données à des organismes publics, comme pour les infractions de stationnement, au lieu de les exposer.NEWSjp


C'est une direction très importante.
Nous avons tendance à choisir "l'exposition", mais dans de nombreux cas,c'est le "désespoir que le signalement soit inutile"qui se cache derrière. Dans ce cas, il faut corriger la structure qui engendre ce désespoir - c'est-à-dire,

  • savoir où signaler

  • avoir des méthodes de présentation des preuves bien établies

  • avoir des connexions pour des demandes de conseil ou de suppression

  • éviter l'isolement des victimes


Améliorer cette "interface utilisateur sociale" est plus sain à long terme.



9. Liste de contrôle pour "délimiter" ce que nous pouvons faire dès maintenant

La colère et le sens de la justice sont des émotions naturelles. Le problème est que le circuit qui transforme ces émotions en "sanction publique" est trop simple. Avant de publier, vérifiez ces cinq points.


  1. Quel est l'objectif ?(Avertissement, sanction, ou moquerie)

  2. Est-ce nécessaire ?(Un signalement, une communication avec le personnel ou un rapport au gestionnaire ne suffisent-ils pas ?)

  3. Avez-vous réduit la capacité d'identification de la personne ?(Traitement du visage, de la voix, des informations de localisation, de l'uniforme, du numéro, etc.)

  4. Est-ce

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