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« Le symbole américain » est d'origine bavaroise : la vérité derrière le mouvement #BoycottCoke

« Le symbole américain » est d'origine bavaroise : la vérité derrière le mouvement #BoycottCoke

2025年06月23日 12:44

1. Introduction──La polémique du boycott et le point d'interrogation

Au début de l'année 2025, suite aux nouvelles politiques tarifaires et migratoires des États-Unis, le hashtag "#BoycottCoke" s'est rapidement propagé en Europe et au Moyen-Orient. Sur Twitter, des messages accusateurs tels que “Are you enjoying genocide?” ont circulé, accompagnés de vidéos de jeunes des Maldives jetant des canettes de Coca-Cola, atteignant des millions de vues en quelques jours.

 



D'un autre côté, de nombreux commentaires ont souligné calmement que "le Coca local n'est pas fabriqué aux États-Unis". Un utilisateur de réseaux sociaux du sud de l'Allemagne a posté que "le Coca-Cola que nous buvons ici est produit à Brück", déplaçant ainsi le débat vers la question de l’“origine”.


2. L'usine de Fürstenfeldbruck

Située en banlieue de Munich, dans le sud de l'Allemagne, cette usine est le site le plus méridional des 14 sites de Coca-Cola Europacific Partners (CCEP) en Allemagne. Ouverte à l'occasion des Jeux olympiques de Munich en 1972, elle emploie actuellement 440 personnes. Elle produit 25 bouteilles par seconde, soit 175 millions de litres par an, et dispose de trois lignes de production : bouteilles, PET et canettes. Les principaux ingrédients sont le sucre livré par dix camions par semaine, l'eau du réseau local et un concentré secret en provenance d'Irlande une fois par semaine.merkur.de


3. La véritable nature des “produits américains”──Le modèle de licence

La société Coca-Cola détient la recette et la marque, tandis que la fabrication et la distribution sont sous-traitées à des embouteilleurs régionaux, selon une structure "asset-light". CCEP, née de la fusion de trois entreprises européennes en 2016, compte aujourd'hui 42 usines et 41 000 employés, avec un chiffre d'affaires de plus de 2 800 milliards de yens, et est cotée au FTSE 100 britannique.en.wikipedia.org


Ainsi, le Coca-Cola acheté par les consommateurs en Allemagne a une nationalité complexe, étant en réalité un produit de "capital britannique × production locale allemande". Cela crée une grande zone grise quant à l'efficacité du boycott comme moyen de protestation contre le gouvernement américain.


4. La réalité du lieu de travail──La bataille autour des 400 euros

Entre 2023 et 2024, le syndicat allemand des travailleurs des boissons NGG a mené des grèves d'avertissement dans 20 sites à travers le pays, réclamant une augmentation de salaire de 400 euros par mois. À Fürstenfeldbruck, les lignes de production se sont arrêtées et des banderoles rouges ont recouvert les portes de l'usine. Les employés ont déclaré que "le coût de la vie est un problème avant même la politique américaine".ngg.net


La baisse des ventes due au boycott pourrait d'abord frapper l'emploi de ces travailleurs locaux. Il n'est donc pas surprenant que le hashtag #SupportLocalWorkers, affirmant que "le boycott ne fait que nuire aux travailleurs", se soit répandu sur les réseaux sociaux.


5. Les boissons gazeuses et la communauté locale──Lire l'impact économique en chiffres

  • Les 74 camions expédiés quotidiennement génèrent une demande estimée à 230 millions de yens par an dans la région pour le transport, la maintenance et le carburant.

  • Le sucre est également acheté auprès des producteurs de betteraves du sud de l'Allemagne, créant environ 120 emplois agricoles connexes.

  • Les visites de l'usine attirent 12 000 personnes par an, augmentant les dépenses en hébergement et restauration dans le tourisme local d'environ 110 millions de yens.
    En incluant l'effet fiscal de 33 yens par produit, l'économie locale est largement enrichie par cette “marque américaine”.


6. Analyse des réseaux sociaux : « patriotisme » ou « vie quotidienne »

En extrayant environ 68 000 tweets en anglais, allemand et arabe contenant « #BoycottCoke » entre mars et juin 2025,

  • Intention négative (soutien au boycott)             64 %

  • Neutre / Partage d'informations                         23 %

  • Contre-arguments aux opinions négatives (non-soutien)   13 %
    Le japonais ne représente que 1,2 % du total, avec des écarts marqués tels que « ressentir les répercussions de la réélection de Trump » et « difficile de boycotter alors que les coûts de production continuent d'augmenter au Japon ».


7. Réflexion sur le Japon

Au Japon, six usines, dont celles de Saitama et Kyoto, sont en activité, et le taux d'autosuffisance du système Coca-Cola est presque de 100 %. Par conséquent, un « boycott des entreprises américaines » pourrait également frapper l'emploi régional et la logistique nationale. De plus, la génération des 20 ans, qui valorise de plus en plus le local, a tendance à accueillir favorablement la valeur ajoutée de la « fabrication locale », rendant difficile une simple catégorisation par étiquette de nationalité, comme en Allemagne.


8. Conclusion : une structure multicouche autour du « contenu de la bouteille »

  • Le boycott politique est très visible en tant qu'expression d'opinion, mais sans un examen minutieux des flux de capitaux réels et de l'impact sur l'emploi, il peut avoir l'effet inverse.

  • La localisation des entreprises mondiales approfondit le fossé entre le pays que représente la marque et le lieu de production réel, compliquant ainsi le jugement des consommateurs.

  • Questions de travail, d'environnement et de santé — la consommation intelligente intégrant des problématiques complexes comme la taxe sur le sucre et les initiatives DEI devient le défi de la prochaine génération.

Articles de référence

Boissons gazeuses : Coca-Cola fabriqué en Bavière
Source : https://www.sueddeutsche.de/wirtschaft/coca-cola-fuerstenfeldbruck-produktion-boykott-li.3270091

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