Aller au contenu principal
ukiyo journal - 日本と世界をつなぐ新しいニュースメディア Logo
  • Tous les articles
  • 🗒️ S'inscrire
  • 🔑 Connexion
    • 日本語
    • English
    • 中文
    • Español
    • 한국어
    • Deutsch
    • ภาษาไทย
    • हिंदी
cookie_banner_title

cookie_banner_message Politique de confidentialité cookie_banner_and Politique des cookies cookie_banner_more_info

Paramètres des cookies

cookie_settings_description

essential_cookies

essential_cookies_description

analytics_cookies

analytics_cookies_description

marketing_cookies

marketing_cookies_description

functional_cookies

functional_cookies_description

Le réchauffement climatique ne s'arrête pas, comment survivre alors ? Les nouvelles normes d'adaptation climatique révélées par la COP30

Le réchauffement climatique ne s'arrête pas, comment survivre alors ? Les nouvelles normes d'adaptation climatique révélées par la COP30

2025年11月22日 13:32

Le message de "triplement" venu de Belém

Novembre 2025, dans la ville de Belém, au nord du Brésil. Cette ville, où se croisent la chaleur étouffante et le vent soufflant du grand fleuve Amazone, attire l'attention du monde entier. C'est la 30e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP30), surnommée "l'Amazone COP".Wikipédia


Devant le micro, dans un coin du lieu de la conférence, se tenait le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres. Il a réitéré son avertissement sur le "risque de dommages irréversibles à l'écosystème amazonien", tout en exhortant les représentants des pays à "tripler les fonds pour l'adaptation climatique". Il a décrit l'objectif de l'Accord de Paris de limiter l'augmentation de la température à 1,5°C par rapport à l'ère préindustrielle comme "encore à portée de main, mais risquant de nous échapper", ajoutant que "dix ans après l'Accord de Paris, des progrès ont été réalisés, mais ils sont loin d'être suffisants".InfoMoney


Au début de son discours, il a salué le "leadership exceptionnel" du président brésilien Lula. Le gouvernement Lula cherche à repositionner le Brésil sur la scène internationale en tant que "pays avancé en matière de climat", en se concentrant sur la protection des forêts et les politiques sociales. À Belém, leur terrain d'action, Guterres a mis en lumière le thème de "l'adaptation", qui était jusqu'alors plutôt secondaire.InfoMoney



COP30 et le "point de non-retour" de l'Amazone

Le fait que la COP30 se tienne à Belém a une signification qui va au-delà du symbolisme. C'est la "porte d'entrée de la forêt", proche du bassin amazonien, où le sort de la plus grande forêt tropicale du monde est directement lié à l'avenir de la crise climatique.


Les scientifiques ont averti à plusieurs reprises que si l'Amazonie est exposée à une déforestation et à un réchauffement excessifs, elle pourrait franchir un "point de non-retour", où la vaste forêt se transformerait rapidement en une végétation sèche de type savane. Les "dommages irréversibles" mentionnés par Guterres font référence à ce scénario, où, une fois le seuil franchi, la forêt, qui devrait être un puits de carbone, pourrait devenir une "source massive d'émissions" de CO₂.InfoMoney


La "Conférence des chefs d'État de l'Amazonie", qui s'est tenue à Belém en 2023, peut être considérée comme un précurseur. La "Déclaration de Belém" adoptée lors de cette réunion stipule que les huit pays amazoniens coopéreront pour éviter le "point de non-retour de l'Amazonie" grâce au développement durable et à la lutte contre la déforestation illégale.Wikipédia La COP30 est considérée comme la "scène principale" dans la continuité de cet effort.



"Adaptation" et "Atténuation" ── L'autre pilier de la lutte contre le réchauffement climatique

Il est important de clarifier la différence entre "atténuation du changement climatique" et "adaptation".

  • Atténuation :
    Efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ou augmenter les puits de carbone, comme les forêts, pour atténuer le réchauffement climatique. L'introduction des énergies renouvelables, la sortie du charbon et la promotion des véhicules électriques en sont des exemples typiques.

  • Adaptation :
    Efforts pour transformer la société et les infrastructures de manière à minimiser les dommages causés par les changements climatiques déjà en cours ou inévitables. Cela inclut le renforcement des digues, les systèmes d'alerte précoce, la transition vers des cultures résistantes à la chaleur et les mesures contre les îlots de chaleur urbains.Wikipédia


Depuis l'Accord de Paris, l'attention et les investissements mondiaux se sont largement concentrés sur "l'atténuation". La réduction des émissions de CO₂ est facile à quantifier et se prête bien à des objectifs accrocheurs tels que "la neutralité carbone" ou "zéro net".


En revanche, l'adaptation varie selon les régions et est souvent perçue comme allant de soi, ne faisant pas la une des journaux même en cas de succès. Le fait qu'une digue ne se soit pas rompue ou que le nombre de décès dus à une vague de chaleur n'ait "pas augmenté" ne fait pas souvent les gros titres. En conséquence, les financements et l'attention politique ont souvent été relégués au second plan.



Un écart de l'ordre de 300 milliards de dollars ── Pourquoi "tripler" ?

Cependant, ces dernières années, la situation a radicalement changé. Les vagues de chaleur record, les inondations et les incendies de forêt d'une ampleur sans précédent sont devenus la "nouvelle norme", et les pays réalisent que "les infrastructures et systèmes sociaux actuels ne suffisent plus".


Le rapport "Adaptation Gap Report 2025" publié par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) estime que même pour les seuls pays en développement, entre 310 et 365 milliards de dollars par an seront nécessaires pour l'adaptation d'ici 2035. Cependant, en 2023, les fonds d'adaptation publics internationaux effectivement alloués aux pays en développement ne s'élevaient qu'à 26 milliards de dollars, soit seulement un douzième à un quatorzième du montant nécessaire.PNUE - Programme des Nations Unies pour l'environnement


Pour combler ce "gigantesque fossé", lors de la COP29 (Bakou, Azerbaïdjan), un objectif a été proposé pour mobiliser 300 milliards de dollars par an pour le financement climatique d'ici 2035, mais il a été vivement critiqué par de nombreux pays en développement comme "totalement insuffisant".The Guardian


C'est dans ce contexte qu'est apparue la "Feuille de route de Bakou à Belém". Elle envisage de porter l'objectif actuel de 300 milliards de dollars à une échelle maximale de 1,3 trillion de dollars, avec pour axe central "d'augmenter radicalement les fonds pour l'adaptation". Le Brésil, pays hôte de la COP30, prépare un vaste paquet de financement pour l'adaptation, impliquant les pays, les banques de développement et le capital privé, pour les pays exposés aux phénomènes météorologiques extrêmes.Wikipédia


Sur le site de la COP30, des pays insulaires et africains, souvent frappés par des catastrophes, se sont unis pour réclamer que "les fonds d'adaptation annuels soient au moins triplés à 120 milliards de dollars". Comparé aux fonds actuellement alloués (26 milliards de dollars) et aux nouvelles estimations des besoins (310 milliards de dollars), cela reste un "premier pas".Politico



Les attentes résonnent à Belém, mais aussi les calculs froids

La déclaration de Guterres sur le "triplement" des fonds s'inscrit dans ce contexte. Cependant, l'atmosphère sur place n'est pas entièrement optimiste.

Dans les négociations,

  • qui paiera combien

  • jusqu'où l'aide sera-t-elle gratuite et à partir de quand sera-t-elle sous forme de prêt

  • comment attirer le capital privé

  • et surtout, cet argent atteindra-t-il vraiment les communautés les plus vulnérables

sont des questions discrètes mais extrêmement politiques qui sont longuement débattues.


Le gouvernement brésilien se prépare à défendre la sécurisation des fonds d'adaptation, non seulement pour ses propres investissements en infrastructures et la conservation de l'Amazonie, mais aussi en tant que "porte-parole" du Sud global. Si le Brésil parvient à intégrer la protection de l'Amazonie, la réduction de la pauvreté et l'expansion des énergies renouvelables en une "histoire unique", Belém pourrait devenir une COP historique.Reuters



Les divergences mondiales révélées par les réseaux sociaux

Ces débats suscitent évidemment de vives réactions sur les réseaux sociaux. Plutôt que de reproduire des publications spécifiques, examinons quelques tons marquants sur X (anciennement Twitter) et Instagram.



1. "Enfin, l'adaptation est au centre" du Sud global

Les utilisateurs d'Afrique, d'Asie du Sud et d'Amérique latine expriment

"Enfin, le sujet de 'l'adaptation' est sur la table principale. Nous vivons déjà dans un monde à 1,5°C"

avec des récits de maisons perdues lors d'inondations, d'écoles fermées pendant de longues périodes en raison de vagues de chaleur anormales, soulignant que "sans financement pour l'adaptation, nous n'avons même pas une chance de survie".



2. "L'adaptation seule ne suffit pas" selon les activistes climatiques

Dans la communauté des activistes climatiques,

"L'adaptation est nécessaire, mais seule, elle revient à 'écoper l'eau d'un navire en train de couler'. Réduire les émissions est essentiel"

est un message récurrent. Chaque fois que le langage sur la sortie des combustibles fossiles est affaibli, des critiques fusent, accusant de "céder encore aux grandes entreprises" et rappelant que "les fonds pour l'adaptation ne sont pas une 'absolution'". Le défi est de communiquer qu'il est nécessaire de "maximiser simultanément les deux" plutôt que de les opposer.


3. Les regards complexes au sein du Brésil

Dans l'espace des réseaux sociaux brésiliens, une autre forme de divergence est visible.


  • Les partisans du gouvernement Lula saluent les politiques de protection de l'Amazonie et la hausse du salaire minimum, partageant favorablement l'idée que "la justice sociale et la justice climatique se rejoignent".

  • En revanche, les partisans de l'opposition et une partie de la classe moyenne expriment leur mécontentement face à "l'augmentation des prix en ville à cause de la COP" et aux "tarifs d'hébergement 'spéciaux COP'".Wikipédia##HTML_TAG_331

← Retour à la liste d'articles

Contact |  Conditions d'utilisation |  Politique de confidentialité |  Politique des cookies |  Paramètres des cookies

© Copyright ukiyo journal - 日本と世界をつなぐ新しいニュースメディア Tous droits réservés.