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Un homme d'affaires pris pour un espion : Les pièges cachés derrière le commerce sino-japonais

Un homme d'affaires pris pour un espion : Les pièges cachés derrière le commerce sino-japonais

2025年07月22日 01:12

1. Prologue : Ce qui s'est passé au tribunal de Pékin

Le 16 juillet 2025 à 9 heures du matin. Au Second Tribunal populaire intermédiaire de Pékin, éloigné du tumulte du district de Chaoyang, un verdict a été rendu après seulement 15 minutes d'audience. L'accusé est M. A (63 ans), cadre dans la filiale locale d'Astellas Pharma. L'accusation est celle de l'article 111 du Code pénal chinois, "obtention illégale de secrets d'État", communément appelée crime d'espionnage. Le verdict est de 3 ans et 6 mois de prison, avec une amende de 500 000 yuans (environ 11 millions de yens). Plusieurs sources diplomatiques ont témoigné que la partie chinoise a fait pression pour obtenir des "aveux" en échange d'une réduction de peine, remettant ainsi en question la transparence judiciaire.Japan Today


L'ambassadeur japonais Kenji Kanasugi, présent à l'audience, a exprimé une forte protestation en déclarant : "C'est extrêmement regrettable. Il y a un manque de transparence dans le processus judiciaire et de garanties des droits de l'homme", et a affirmé son intention de demander un retour rapide.ReutersAP News


2. De l'arrestation au verdict : une chronologie de deux ans et demi

  • 25 mars 2023 M. A est détenu par le ministère de la Sécurité d'État près de la porte d'embarquement de son vol de retour prévu

  • Octobre 2023 Le parquet de Pékin engage officiellement des poursuites.

  • Novembre 2024 Lors de la réunion des dirigeants de l'APEC au Pérou, le Premier ministre Kishida (de l'époque) demande la libération de M. A.Financial Times

  • Fin mai 2025 Notification de la date du procès. La défense proteste que "les preuves n'ont pas été divulguées, entravant le droit à la défense".

  • 16 juillet 2025 Verdict. Le gouvernement japonais publie une déclaration de protestation dans la soirée.

En principe, les procès pénaux en Chine doivent rendre un verdict dans les six mois suivant l'inculpation, mais cette affaire a pris 18 mois. L'ONG internationale de défense des droits de l'homme "Safeguard Defenders" critique cette détention prolongée à des fins politiques comme une "carte diplomatique".


3. La "négociation" du plaidoyer : une contrainte d'aveu de fait

Selon des diplomates, en juin de cette année, un enquêteur du ministère de la Sécurité d'État a informé M. A que "s'il reconnaissait le crime d'espionnage, il serait réinculpé pour un crime économique avec sursis". Cependant, le document proposé mentionnait également "plus de 10 ans de peine maximale en cas de plaidoyer non coupable", ce qui constituait en fait une pression pour obtenir un aveu. La Chine n'ayant pas de système formel de négociation de plaidoyer à l'américaine, ces négociations à huis clos apparaissent plus comme une "pression judiciaire" qu'un "accord judiciaire".Japan Today


3‑1 Relation avec la loi révisée sur l'espionnage

La loi révisée sur l'espionnage, entrée en vigueur en juillet 2023, a élargi la protection aux "informations, données et objets liés à la sécurité nationale". Sa définition vague suscite des inquiétudes parmi les entreprises multinationales, car même les échanges d'informations professionnelles ou journalistiques pourraient être ciblés. Depuis l'entrée en vigueur de la loi, les autorités ont multiplié les inspections dans les sociétés de conseil étrangères et les entreprises de due diligence.Financial TimesAl Jazeera


4. La diffusion sur les réseaux sociaux de "#Je ne peux plus aller en Chine"

Le jour du verdict, sur X (anciennement Twitter), le hashtag "#Je ne peux plus aller en Chine" a atteint la deuxième place des tendances. Le premier à enflammer le débat a été un entrepreneur de startup IT. "La Chine est à la fois un 'client' et un 'risque'. Si nous ne pouvons pas protéger nos expatriés, nous devrons nous retirer" — en cinq heures, le post a été reposté plus de 12 000 fois.

D'autres ont également critiqué

  • "La contrainte d'aveu est moyenâgeuse" et l'opacité des procédures judiciaires

  • "Le gouvernement ne fait que des protestations verbales" et ont déploré la "faiblesse" de la diplomatie japonaise

  • "La Chine et le Japon ont la même culture d'interrogatoire" et ont fait des commentaires cyniques sur la "préférence pour les aveux" des deux pays

se sont répandus. Selon le service d'analyse "TwitterCounter Japan", ces posts ont enregistré un total de 35 millions d'impressions entre le 17 et le 18 juillet.X (anciennement Twitter)X (anciennement Twitter)X (anciennement Twitter)


D'autre part, sur le réseau social chinois Weibo, un compte "jeune patriote" a défendu l'arrestation en déclarant "Il est normal d'arrêter un espion" et a appelé au boycott des entreprises japonaises, atteignant 180 millions de vues. La méfiance mutuelle s'amplifie dans l'espace en ligne.


5. Agitation dans le secteur des entreprises : à l'avant-garde de la gestion des risques en Chine

La Chambre de commerce japonaise de Pékin a mené une enquête d'urgence auprès de ses 347 entreprises membres le lendemain du verdict. Sur les 212 réponses reçues,

  • "Envisager de réduire le nombre d'expatriés en Chine" 56%

  • "Conserver les informations confidentielles via le cloud" 48%

  • "Envisager un retrait à long terme" 12%


ont été les résultats (taux de réponse de 61%). La Chambre de commerce européenne en Chine a également déclaré que "l'incertitude juridique est le plus grand risque" et prévoit que la tendance au retrait des entreprises européennes, accélérée depuis 2024, s'intensifiera.Financial Times


Astellas Pharma a commenté qu'elle "priorise la sécurité des employés tout en continuant ses activités en Chine", mais une partie des investisseurs nationaux a critiqué l'incapacité à intégrer le risque juridique, entraînant une baisse temporaire de 4,3% de l'action. Le solde des investissements directs japonais en Chine, publié par la Banque du Japon, a également diminué de 7,8% au premier trimestre 2025, marquant une sixième baisse consécutive.


6. Diplomatie et sécurité : le point de jonction entre droits de l'homme et chaîne d'approvisionnement

Le gouvernement japonais, sous le régime Ishiba inauguré fin 2024, élabore un "paquet de sécurité économique incluant les risques humains". Un responsable de la résidence officielle a révélé qu'un guide pour les entreprises, prenant en compte la loi sur l'espionnage, sera finalisé cet automne.


Les États-Unis ont déjà émis une "alerte de vigilance pour les voyages à haut risque en Chine" en avril 2025. L'UE, invoquant la situation des droits de l'homme, a intensifié ses critiques de la "diplomatie des otages", et la question des citoyens japonais détenus est devenue un sujet commun du G7.Al JazeeraAP News


L'expansion de la présence militaire dans le détroit de Taïwan et la mer de Chine méridionale exacerbe les tensions en Asie de l'Est. Lors d'un incident de contact en mer de Chine orientale début juillet, un avion de chasse chinois J-11 s'est approché à un mètre d'un avion de patrouille japonais P-3C, entraînant une protestation sévère de Tokyo. La complexité croissante des risques de sécurité et économiques rend urgente la stratégie "China Plus One" pour les entreprises.


7. Scénarios futurs : trois points de bifurcation

ScénarioContenuActeursProbabilité d'occurrence*
A. Résolution diplomatiqueLe gouvernement japonais propose des concessions telles que la coopération en matière de ressources et de technologie, entraînant une réduction de peine ou une expulsion pour un retour rapideMinistère des Affaires étrangères, Conseil des affaires d'État45%
B. Fin de la peineRejet de l'appel, incarcération jusqu'en septembre 2028 suivie d'une expulsionTribunal40%
C. Détentions en chaîneD'autres citoyens japonais ou expatriés occidentaux sont détenus, rendant visible le risque de retrait complet des investissements étrangersMinistère de la Sécurité d'État15%

Pour attirer le scénario A, des voies diplomatiques multiples et une gestion de crise par les entreprises sont indispensables.


8. Conclusion : Comment faire face aux "risques invisibles"

Le verdict de cette affaire n'est pas simplement un incident d'entreprise.

  1. Tant que l'opacité des procédures judiciaires persiste, les entreprises étrangères perdent leur capacité de prévision.

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