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Les ours italiens évoluent ! Acquisition de petites tailles et de douceur près des villages

Les ours italiens évoluent ! Acquisition de petites tailles et de douceur près des villages

2025年12月16日 08:43

« À côté du village » a transformé les ours —— Le génome montre une réduction de taille et une « adoucissement »

Quand on parle de cohabitation avec la faune, nous avons tendance à imaginer une histoire où « les humains font des compromis, les animaux s'habituent, et tout se passe bien ». Cependant, une nouvelle étude sur l'**ours brun des Apennins (Ursus arctos marsicanus)** vivant autour des montagnes des Apennins en Italie centrale montre que la cohabitation peut influencer jusqu'au « caractère » et à la « constitution physique », comme le révèlent les traces génétiques. La conclusion est provocante ——les ours vivant près des villages ont peut-être évolué pour devenir plus petits et moins agressifs. Phys.org


Cette population est, dès le départ, dans des conditions particulières. Selon l'étude, l'ours brun des Apennins s'est séparé des autres populations d'ours bruns européensil y a environ 2 000 à 3 000 ans et a été fortement isolé depuis au moins l'époque romaine. L'histoire humaine, avec le défrichement des forêts et l'augmentation de la densité humaine, aurait pu renforcer cette isolation. Phys.org



Que se passe-t-il ? « Petit corps », « visage distinctif », « faible agressivité »

Il est dit que l'ours brun des Apennins estplus petit, avec des caractéristiques distinctes du crâne et du visage, et moins agressif comparé aux ours bruns d'autres régions. Phys.org


L'étude actuelle ne se contente pas d'observations de « ce qui semble être », mais poursuit la question depourquoi cela s'est produit à travers la comparaison des génomes.



Méthodologie de l'étude : création d'un génome de référence et comparaison avec d'autres populations

L'équipe de recherche a d'abord construit ungénome de référence de haute qualité au niveau chromosomique pour l'ours brun des Apennins, et a re-séquencé le génome complet de plusieurs individus. Comme points de comparaison, ils ont utilisé des populations européennes (Slovaquie) et des données précédemment rapportées sur les ours bruns d'Amérique du Nord. Phys.org


Les résultats sont « sévères comme prévu » dans le contexte de la conservation. L'ours brun des Apennins présenteune faible diversité génétique et un degré élevé de consanguinité. De plus, le résumé de l'article rapporte quela charge génétique réalisée est plus élevée que dans d'autres populations. C'est un risque typique d'extinction pour une population petite et isolée. Phys.org


Le nombre estimé d'individus estd'environ 50, ce qui rend la fréquence des gènes susceptible de fluctuer en raison du hasard (dérive génétique). OUP Academic



Cependant, des traces de « sélection » ont été observées —— dans les régions génétiques liées à l'agressivité

C'est ici que réside le cœur du sujet. L'étude a détecté non seulement une « dégradation (baisse de diversité) », mais aussi dessignaux d'adaptation (sélection). Le résumé de l'article mentionne que chez l'ours brun des Apennins,des traces de sélection ont été observées dans les gènes liés à la baisse d'agressivité (ex : DCC, SLC13A5). OUP Academic


Il est remarquable que la plupart de ces mutations ne se trouvent pas dans lesrégions codantes qui modifient directement les séquences protéiques, mais dans les régions non codantes, et certaines pourraientaffecter les sites de liaison des facteurs d'épissage. Cela suggère que la complexité de la « agressivité » pourrait être régulée par l'activation/désactivation des gènes ou par des ajustements de « relecture ». OUP Academic



Pourquoi l'« adoucissement » se produit-il : l'hypothèse de la pression de sélection humaine

Le scénario présenté par l'étude est le suivant. Sur une longue période, les individus vivant près des zones habitées ont un avantage s'ils possèdentdes traits qui réduisent les conflits avec les humains. Inversement, les individus plus « agressifs » sont plus susceptibles d'être éliminés par les humains. L'article et le rapport de Phys.org suggèrent queles individus plus agressifs ont été éliminés par les humains, conduisant à une sélection vers une moindre agressivité. Phys.org


Cependant, il est important de noter que ce n'est pas une « belle histoire » où « les humains ont adouci les ours ». En arrière-plan, il y ala réduction et l'isolement des populations (érosion du génome) dus au défrichement des forêts et aux changements d'utilisation des terres. L'article discute d'un goulot d'étranglement fort il y a plusieurs milliers d'années, cohérent avec l'expansion agricole et la réduction des forêts. OUP Academic


Même si l'adoucissement s'est produit comme « résultat » de la cohabitation, il s'agit souvent
d'une adaptation passive pour la survie
, et cela va de pair avec des conditions qui augmentent le risque d'extinction.



Implications pour la conservation : le « repeuplement » n'est pas une panacée

C'est ici que la discussion se connecte à la réalité. Avec un faible nombre d'individus, l'idée de « réintroduire des individus d'autres régions pour augmenter la diversité génétique » émerge facilement. Cependant, l'étude suggère que même dans une population soumise à une forte pression humaine,elle pourrait conserver des variantes génétiques qui réduisent les conflits, et il ne faut pas les diluer à la légère. Phys.org


Ainsi, la conservation ne consiste pas seulement à « augmenter le nombre », mais aussi à traiter la question de « comment gérer les traits qui ont cohabité avec ce territoire ».



Réactions sur les réseaux sociaux : empathie, culpabilité, et critiques sur la « généralisation »

Ce sujet s'est discrètement répandu sur les réseaux sociaux dès sa publication. Au moins, la section des commentaires sur le site de Phys.org étaità zéro commentaire au moment de la publication, mais il a été posté dans la communauté de l'évolution sur Reddit, révélant quelques réactions typiques. Phys.org


1) Sentiments de « l'humanité a trop changé la nature »
Des voix expriment des sentiments de « bilan émotionnel », comme « Man we really killed nature huh ». Reddit
Même si l'étude montre un « adoucissement », la réduction et l'isolement en arrière-plan rendent ces réactions naturelles.


2) Curiosité et demande d'explications sur les « gènes de l'agressivité »
Des questions émergent sur la difficulté de parler de traits comportementaux à partir du génome, comme « Que signifie exactement les traces de sélection ? ». Reddit
C'est une réaction saine, et l'article traite de la question classique de savoir si le comportement est dû à la plasticité (apprentissage, facteurs environnementaux) ou à la génétique. OUP Academic


3) La généralisation « tout finira par être pareil »
Des commentaires généralisent les résultats, comme « Tous les animaux vivant près des zones civilisées devraient montrer la même tendance ». Reddit
Cependant, les pressions de sélection varient considérablement selon la région, l'espèce et la politique de gestion. Ce cas particulier doit être lu comme un « exemple fort » où l'isolement à long terme, la petite taille de la population et la proximité humaine se sont combinés.


Le même article de Phys.org a également été partagé dans la communauté des amateurs d'ours (r/bears), montrant que l'intérêt s'étend au-delà des communautés spécialisées. Reddit



Réflexion sur le Japon

Au Japon, chaque fois que des ours noirs asiatiques apparaissent ou causent des dommages, le débat se limite souvent à « abattre ou protéger ». Cependant, l'étude actuelle met en lumière le fait que nos actions peuvent non seulement affecter **« les individus à ce moment précis », mais aussi, sur le long terme,« les traits de la population »**.


Même si la gestion pour réduire les conflits est nécessaire, il est crucial de concevoir des stratégies qui prennent en compte quels individus survivent et quels traits sont transmis à la prochaine génération, sinon la cohabitation dépendra du hasard.



Conclusion : la cohabitation ne repose pas seulement sur la « gentillesse »##

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